[Lettre personnelle]

Chloé ouvrit les yeux difficilement, ses paupières étaient lourdes et la jeune fille releva sa tête et s’appuya sur ses coudes. La jeune fille jeta un rapide coup d’œil aux autres lits du dortoir des Gryffondor, tous vides… Elle poussa un long soupir plaintif et laissa tomber sa tête sur le coussin.

*Comment font-ils pour se lever si tôt…*

La demoiselle n’avait jamais compris comment les élèves arrivaient à se lever à une heure si… matinale. En effet, le soleil se levait à peine et les quelques rayons qui perçaient les nuages venaient mourir sur les vitres du dortoir, provoquant ainsi une grande chaleur dans le bâtiment.

Chloé soupira une nouvelle fois. Elle enleva sa couette d’un geste brusque de ses pieds. La jeune fille se leva péniblement et s’assit sur son lit, laissant ses jambes pendre entre le sol et le rebord du lit. Ses pieds touchaient le sol froid et la demoiselle eut un frisson, comme si des milliers de petits vers de terre venaient de grimper sur son dos.

La Gryffondor fouilla dans la valise qui traînait au pied du lit et en sortit une paire de chaussettes grise, avec un blason de couleur rouge et or, les couleurs de la maison du célèbre Godric Gryffondor. Chloé se dépêcha d’enfiler les chaussettes. Ensuite, elle s’approcha de la valise, sur laquelle on pouvait apercevoir une inscription ; celle-ci était composée de seulement deux lettres, C et F, elles représentaient les initiales de Chloé. C pour Chloé et F pour Findell. Elle sortit donc de la valise une jupe, un tee-shirt et un pull, tous de couleur grise, rouge et or ; les habits ‘officiels’ de la maison dans laquelle Chloé se trouvait.
La jeune fille s’habilla en vitesse. Elle ramassa sa cape de sorcier qui traînait au bas du lit et l’enfila aussitôt. Elle mit ses chaussures et partit en hâte du dortoir.

N’ayant pas faim, Chloé ne comptait pas se rendre à la Grande Salle pour manger. La jeune fille se dirigea vers la volière, elle voulait envoyer une lettre à sa mère, pour des raisons personelles.

Elle marchait tranquillement dans les couloirs lorsqu’elle aperçut enfin la porte de la volière. Un sourire s’esquissa sur son visage. Celui-ci disparut aussitôt que la jeune fille comprit que la porte de la volière était fermée.

*Oh génial…*

Elle sortit sa baguette et pointa le bout de celle-ci sur la serrure.

« Alohomora ! »

Un bruit de serrure déverouillée se fit retentir et la jeune fille poussa la porte ; mais celle-ci ne voulait pas s’ouvrir…

Vivyan se réveilla très tôt .Le soleil se levait à peine et ses premiers rayons orangés fesaient luire les lourds rideaux de velours vert de son lit à baldaquin .La journée s'annonçait radieuse .Il était encore tôt et elle était si bien dans son profond matelas de plume ...

La jeune fille se secoua .Ce matin elle devait poster une lettre et si elle voulait être tranquille il fallait qu'elle se dépèche .Elle aimait bien les hiboux et voulait prendre son temps pour en choisir un pour expedier sa lettre .Elle aimait aussi le calme .Deux bonnes raisons de se lever .

Elle s'arracha à contre coeur du douillet confort de son lit en faisant bien attention à ne pas déranger Emeraude, sa chatte noire à l'execrable caractère .La jeune Black enfila à la hâte une robe de bonne coupe et sortit sans bruit pour éviter de réveiller ses camarades de dortoir .

Elle se dirigea vers la tour de la volière, la lettre qu'elle destinait à ses parents serrée dans sa main droite .Elle gravit les escaliers, toujours sans bruit, le silence étant devenu une seconde nature chez elle .C'est de ce fait que la jeune fille qui s'excrimait contre la porte ne l'entendit pas arriver .

*Oh non ! C'est bien ma veine ! Moi qui croyait être seule ! Qu'est qu'elle fait ici si tôt celle-là !*

-Hum, hum ... Si tu pouvais te dépecher d'ouvrir la porte, j'aimerais entrer, lui dit la Serpentard d'une voix glaciale .

Chloé, concentrée à envoyer des ‘’Alohomora’ sur la porte de la volière fut perturbée par des bruits de pas. Elle ne tourna pas la tête pour voir qui venait dans sa direction, mais elle tendit l’oreille au cas où cette personne parlerait. Rien…

« Alohomora ! »

À nouveau, des bruits de cliquetis métalliques se firent entendre, mais il était toujours impossible d’ouvrir la porte pour accéder à la volière.

Chloé sentit une présence près d’elle, mais pourtant, elle entendait encore des bruits de pas, venant de loin derrière elle. Elle ne se retourna toujours pas, mais elle y fut contrainte, au moment où la personne qui était juste derrière elle se mit à parler. Chloé se tourna donc lentement pour voir qui était la personne. Vu la voix, c’était une fille, Chloé l’observa brièvement avant de conclure : Serpentard… C’est la seule chose qui avait de l’importance pour la Gryffondor. Tous les Serpentard de son année la haïssaient, mais ce sentiment était réciproque.

Chloé lança un regard noir à la Serpentard et ne dit, ensuite, son visage se détourna et elle se concentra à nouveau sur cette maudite serrure.

*Alors, soit je ne sais pas lancer un simple sort d’Alohomora… soit cette porte a été scellée par un professeur… mais la deuxième possibilité n’est pas très plausible, du fait que si c’était le cas, il y aurait eu une note sur le panneau d’affichage disant que la volière est fermée pour un certain temps… bon réessayons…*

« ALOHOMORA »

Des bruits encore plus forts qu’avant retentirent dans le couloir et la Serpentard sursauta, ce qui provoqua un petit rire intérieur chez Chloé.

La Gryffondor n’eut pas le temps de vérifier que la porte était bien ouverte qu’un nouvel élève fit son apparition, elle se retourna et s’aperçut que c’était un Poufsouffle, ça ça allait, les Poufsouffle, eux, sont gentils…

« Qu’est-ce qui se passe? ben rien, on va à la volière c’est tout… »

À présent adossée à la porte, Chloé la poussa légèrement à l’aide de sa main droite.

* Ouais !!!! *

La porte s’entrouvrit et Chloé s’engouffra dans la volière..

*On a pas idée de mettre deux heures pour ouvrir une porte ! Non mais vraiment, les Gryffondor, quels idiots !*

Education .

Malgrès le mépris qu'elle éprouvait à l'égard de Chloée, elle connaissait le nom de celle-ci car elles étaient dans la même année, elle reconnut qu'un simple sort d'ouverture, même mal executé aurait suffit à ouvrir une serrure aussi simple que celle de la volière .
Etrange d'ailleur que celle-ci fut fermée à clef .Qui donc aurait voulu fermer la volière ?

Elle entendit quelqu'un derrière elle .En se retournant elle reconnut le Poufsoufle qu'elle avait déjà surpris sortant de la forêt interdite .Elle marmonna un vague "Salut" à son attention, par politesse ;

Intelligence .

Encore quelqu'un, décidement il lui serait impossible d'être tranquille ce matin .

Chloé entra dans la volière, dépassant la Serpentard et le Poufsouffle.
La jeune fille venait de pénétrer dans une salle très vaste, le sol recouvert de paille était très sale, de nombreuses fientes de hiboux séchées garnissaient le sol. Il y avait une odeur étrange, mêlée de l’odeur des fientes, des hiboux, et de l’air venant de l’extérieur, car les fenêtres étaient ouvertes. Chloé fit une grimace et continua à avancer. Elle n’avait jamais aimé la volière, depuis sa première année, cette pièce du château la répugnait, bien que celle-ci est pratique pour envoyer le courrier, on dirait qu’elle n’est jamais entretenue…

Chloé regarda de gauche à droite, cherchant un hibou bien particulier. Elle esquissa un sourire lorsqu’elle aperçut le hibou qu’elle utilisait tout le temps, il n’était pas à elle, mais depuis son entrée à Poudlard, elle l’avait toujours utilisé pour envoyer son courrier. La Gryffondor siffla légèrement. À ce moment, un hibou se mit à hululer et s’envola de son perchoir pour atterrir sur l’épaule de Chloé.

« Alors, ça va mon beau ? »

Elle avait cette habitude de parler à ce hibou, bien qu’il ne pouvait pas répondre, elle s’entêta à lui poser des questions, …

Chloé sortit une enveloppe de son sac, et la donna au hibou qui la prit dans son bec.

« Tu connais la destination non ? Devine… apporte ça à ma mère, et ne revient pas tant qu’elle n’a pas répondu ! »

Le hibou s’envola aussitôt et Chloé le regarda disparaître au loin à l’horizon.